Après l’obtention d’un DUT Mesures physiques, j’ai choisi de poursuivre ma formation en intégrant une école généraliste à forte composante technique. L’école supérieure d’ingénieur en génie électrique (Esigelec) de Rouen, ma ville d’origine, représentait alors, pour moi, l’occasion de continuer mes études dans une école renommée sans m’expatrier.
N’ayant pas d’idée précise sur le secteur d’activités dans lequel je souhaitais évoluer et sur le poste que j’ambitionnais d’occuper, je comptais sur mes trois années au sein de l’Esigelec pour affiner mon projet professionnel.
Les dominantes, une orientation de carrière
Les cours à la fois théoriques et pratiques et la variété des matières dispensées m’ont permis de me familiariser avec un grand nombre de domaines. Il m’était alors plus aisé de déterminer les disciplines qui me passionnaient et celles que j’aimais moins et ainsi entrevoir mon orientation future.
Ma préférence pour le secteur de l’électricité et mon envie d’ajouter une dimension « commerciale » à ma formation, m’ont donc amené à sélectionner la dominante IA (ingénieur d’affaires) parcours DES (distribution d’énergie et signaux), au cours de ma deuxième année.
Afin d’être cohérente dans ma spécialisation, mes choix d’approches métier, d’unités de valeurs et de modules électifs, durant ma troisième année, se sont orientés, afin de parfaire au mieux ma formation en ingénierie d’affaires.
Les associations, une expérience humaine
Au fil des cours, j’ai construis les piliers qui feront de moi un ingénieur. Cependant, consciente que l’excellence technique ne suffisait pas pour être un ingénieur complet et efficace, j’ai décidé de m’investir dans les associations de l’école afin d’endosser des responsabilités nouvelles et de vivre des expériences formatrices.
Entourée de 20 de mes camarades, je me suis lancée le défi d’intégrer la plus vitale et la plus vivante des associations, le BDE (bureau des élèves). Soudés, responsables et des projets plein la tête, nous avons conquis la confiance des élèves et donc, la gestion du BDE pour l’année scolaire 2005-2006.
En plus des fonctions classiques du BDE (diffusion des emplois du temps, service de photocopies et impressions, liaison avec
Moi-même élève de la filière apprentissage, j’ai pris en charge la création d’un pôle « apprentis » au sein du BDE afin d’assurer la liaison entre la filière classique et la nôtre. Mon rôle était de permettre aux élèves apprentis de ne pas être totalement coupés de la vie de l’école durant leurs périodes en entreprise et de faciliter leur retour au sein de l’Esigelec.
J’ai beaucoup appris sur moi-même et sur mes compétences durant cette année de mandat. Responsabilités et relations humaines ont été au cœur de mon apprentissage. Cette expérience me permet, aujourd’hui, de mettre en avant mes capacités à travailler efficacement en équipe, à rendre compte à une hiérarchie, ainsi qu’à écouter, comprendre et satisfaire les besoins d’un client (les élèves de l’école dans ce cas).
Le projet ingénieur, un premier pas vers la vie active
Conjointement avec notre entrée en dominante, devait démarrer le projet ingénieur. Celui-ci, s’étendait sur la deuxième et la troisième année et regroupait six étudiants de filières et de dominantes variées.
Me destinant au métier de chargé d’affaires, dans lequel le travail par projet est omniprésent, je voyais en ce projet ingénieur une opportunité de tester et de parfaire mes compétences en la matière. De plus, souhaitant, à terme, m’orienter vers la vente de services en électricité (installations tertiaires, systèmes d’automatismes…), j’ai choisi d’intégrer un projet technique à vocation commerciale (Showroom ADT / Rockwell).
A travers la recherche d’un sujet auprès des entreprises, l’étude de faisabilité technico-économique, le cahier des charges et la réalisation du projet, je me suis familiarisée avec différentes tâches s’apparentant à certaines facettes du métier de responsable d’affaires telles que la prospection, le chiffrage, l’étude et la réalisation. De plus, j’ai eu l’occasion d’être confrontée à des conditions très réalistes en terme de limites budgétaires, de contraintes de temps, de prise en compte de données marketing et de dépendance face au marché et à l’évolution des entreprises.
Le stage à l’étranger, un apprentissage culturel et linguistique
Outres les diverses formations dispensées, l’Esigelec nous offre la possibilité d’effectuer une mission à l’étranger. J’ai alors choisi d’intégrer le laboratoire de recherche en acoustique sous-marine d’une université portugaise afin de découvrir une nouvelle culture et une façon de travailler différente. Cette expérience m’a, en effet, offert un regard nouveau sur le monde du travail et permis d’acquérir une plus large ouverture d’esprit.
Au-delà de l’apport technique et culturel de ce stage, j’ai su mettre à profit ses trois mois d’immersion totale au sein d’un pays étranger pour perfectionner mon anglais. Dès mon retour, j’ai ainsi pu obtenir mon TOEIC (
Finalement, cette expérience aura fait naître en moi une vocation et posé les bases d’un éventuel développement de carrière à l’international.
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